Qu'est-ce qu'un bon coup? Et comment devenir un bon coup...
Aaaah, je les vois les yeux qui s’écarquillent devant ce titre, bien vendeur….
Bon, je préfère annoncer la couleur direct: mon opinion n’est pas la seule, hein, mais bon... Enfin, ayant une définition bien tranchée, je suis d’avance curieuse de voir les réactions de ceux qui n’auraient pas la même que moi…
(ah, et aussi, je me place à priori du côté fille bien que la plupart de ce qui va suivre est, à mon avis, valable dans les deux sens.)
Pour commencer, je dénoncerai l’hypocrisie la plus courante qui consiste à dire « la taille ne compte pas ». Ben si. Ca compte. Désolé. Que l’on dise au moins « Il n’y a pas que la taille qui compte », pour sous entendre que cela ne fait pas tout, mais de là à dire que cela ne compte pas, non.
Qu’est-ce qu’un mec avec un micro pénis peut faire pour moi ? Hein ? (et d’ailleurs, par taille mes chéris, on distingue deux mesures que sont la longueur et le diamètre! Voilà, c’est dit ! D’après le rapide tour de table effectué auprès de mes copines, la seconde est presque aussi importante que la première).
C’est comme la durée. Parfois 5 minutes d’extase valent mieux qu’une heure d’ennui, subit… Bien qu’il vaille quand même mieux avoir un peu d’endurance. Mais passons, ce n’est pas une rubrique sexo…
Pour revenir au bon coup, j’aurais tendance à partir de la fin alors qu’on réfléchi généralement chronologiquement, en partant du début des câlins.
Moi je dirais qu’un bon coup c’est celui avec qui on a un sourire béat, amoureux ou d’épuisement « après ».
Et je rappelle au passage que parfois les filles préfèrent ne pas jouir que de chercher l’orgasme péniblement alors qu’elle avaient eu beaucoup de plaisir jusque là. Le mec à la fâcheuse tendance à croire qu’un « bon coup » c’est celui qui fait jouir à tous les coups. Bien sûr, je dis oui à celui-là mais surtout, le bon coup c’est celui qui fait jouir la fille…quand elle en a envie !
En gros, c’est donc celui qui SAIT comment y arriver, donc celui qui SAIT ce qu’il doit faire pour nous y amener. En d’autres termes, celui qui a COMPRIS.
Car tout ça n’est pas inné, loin de là. Bien sûr, certains ont quand même un certain doigté qui semble leur avoir été donné avec le reste, mais enfin, je pense que l’on peut devenir un bon coup.
Alors bien sûr, une digression s’impose concernant ceux qui définitivement ne seront jamais des bons coups. Ceux qui n’écoutent pas, ne regardent pas, n’essaient pas, ne cherchent pas, n’aiment pas se donner du mal et prendre le temps etc… Exceptés ceux qui sont très atteints, donc, (de nombrilisme, de rigidité, d’éducation judéo-chrétienne culpabilisante etc…), on peut à mon avis, le devenir, ou du moins s’en apporcher, il suffit de le vouloir.
Alors que pourrait-on conseiller à un mec qui voudrait devenir un bon coup ?
D’abord, (je pense) il faut avoir l’envie de donner du plaisir à sa partenaire (ce qui implique de mettre le sien un peu de côté pendant la phase d’apprentissage et d’observation).
Car oui, le garçon doit OBSERVER pour savoir ce qui donne du plaisir à sa partenaire, ce qui déclenche son plaisir, ce qui le fait monter en puissance et les ressorts psychologiques qui y sont associés.
Tout ca n’est qu’une histoire de communication !
Le garçon doit pouvoir émettre, recevoir et interpréter des signaux (ceci est la définition du mot communication à peu de chose près). Dans un rapport, des messages sont envoyés dans tous les sens et de toutes les manières. Regards, cris, soupirs, mots, gestes et réactions corporelles sont autant d’indices qui montrent le chemin.
Le mauvais coup est celui qui n’y prend pas garde, ne les écoute pas ou ne les voit pas, bref, qui ne reçoit pas ces infos parce qu’il s’en fout ou qui les reçoit mais ne cherche pas à les comprendre. (Tiens, elle bouge à gauche, bizarre…Ben non nounouille, c’est sans doute juste que c’est meilleur comme ça pour moi, va donc dans mon sens !) (Oui, car on part du principe assumé que le mec a un plaisir constant plus facilement que la fille pour qui quelques centimètres peuvent tout changer. Enfin, là je voulais dire cm en terme d’orientation, d’angle…pas de longueur même si là aussi, ça peut tout changer…)
Ci dessous: Mars et Vénus de Lagrenée, 1770.
Car oui, pour être un bon coup, le conquérant doit s’adapter. Et a plusieurs niveaux ! S’adapter à qui il a en face de lui (implique surtout le comportement, la manière d’amener les choses), mais aussi à chacun des signaux. Il ne suffit pas de recevoir les messages, il faut les comprendre, les interpréter et réagir dans leur sens.
La fille qui est expressive, sourit et partage son plaisir, si elle ne dit plus rien soudainement, comme par hasard après avoir changé de position, a sans doute préféré ce qui se passait avant. Bon si la fille ne dit rien de rien, bien sûr, c’est plus compliqué. Mais enfin, on sait, d’une manière ou d’une autre, si ce qu’on fait donne ou non du plaisir à l’autre ? Non ? Au pire, on demande !
Je dirais pour finir, qu’il faut toujours conserver une part de jeu, de provocation, bref, créer de la complicité, même si c’est pour un soir.
Voilà, en passant, mon avis sur le sujet. Notez que j’ai réussi à ne pas transformer ce post en un amas de commentaires sur ce qu’il ne faut pas faire, les idées pas toujours mauvaises mais parfois catastrophiques de ces messieurs, ou leur cruel manque d’observation…Parce que par exemple, le mec qui commence à …NON ! J’ai dit que je ne le ferait pas….
Mais vous, vous avez quartier libre dans les commentaires (avec ou sans pseudos…) !