RP : portages surprises, livraisons... les bonnes et les mauvaises idées des marques
Parfois, la journée d’une pigiste est éclairée d’un colis inattendu qui, comme un cadeau ou une livraison de la Redoute, vient remonter le moral des troupes et sortir le free lance de sa solitude.
Car oui nous autres journalistes beauté recevons souvent tout un tas de choses de la part des marques qui essaient d’attirer notre attention. Le grand classique étant le Chronopost ou le sac apporté par coursier avec produit à tester et dossier de presse, ou la même chose avec petit cadeau accompagnant.
Et c’est là que se dévoile la créativité de la marque et aussi la réflexion pour que le cadeau soit en corrélation
avec le dit produit. Mais parfois, c’est aussi là que se révèle justement une certaine faiblesse dans la stratégie et des illogismes qui nous font lever un sourcil.
Par exemple, ma surprise est toujours aussi grande quand je reçois par coursier, soit le mode de portage le plus cher, un dossier de presse sur une nouveauté, avec un chouette cadeau… mais sans le produit !!! Cela me parait toujours très étrange de privilégier le cadeau sur le produit qui est quand même l’objet de toute l’opération.
Empathique, j’essaie alors de comprendre ce qui à pu motiver ce choix en imaginant les contraintes des attachées de presse, genre : il faut faire partir le portage mais les échantillons ne sont pas dispos. Oui mais alors pourquoi ne pas juste envoyer le dossier de presse par courrier (moins cher), puis envoyer cadeau + produit par coursier ?
Récemment, j’ai (enfin, les journalistes beauté avons) reçu le dossier de presse d’une nouvelle crème Darphin par coursier. Un joli petit sac arrive donc à ma porte, je l’ouvre, je vois un sachet de chamallow (sympa !), un dossier de presse … mais pas la nouvelle crème. Immédiatement je rigole, et je me dis que je suis tombée sur un oubli. Mais j’appelle une copine qui me confirme que non, il n’y avait pas, pour elle non plus, de produit dans le sac. Etrange, non ?
J’entends déjà les soupirs affligés des attachées de presse de la marque (par ailleurs supers) version « autre côté de la barrière » se disant « Mon dieu, ces journalistes ne comprennent vraiment rien, on voulait juste envoyer le DP d’une manière plus sympa que tout seul. » Certes, mais vous n’y pouvez rien, on a pas l’habitude de recevoir un sac par coursier juste pour un dossier de presse (pas économique en plus!). A mon sens, mieux vaut encore (bien que je sois pour les envois originaux) s’en tenir, dans ce cas, à l’envoi du DP par la Poste, sans cadeau. Parce qu’encore une fois, même si certains en doute, on reste pro et on préfère quand même le produit au cadeau…
Idem, j’ai reçu juste après, toujours par coursier, un DP pour les nouveaux cotons pour bébé Lotus, avec une peluche super mignonne. Le DP dans les mains, je me réjouie car je n’ai bientôt plus de disques à démaquiller (Démak’up, mon fournisseur officiel, n’a pas sorti de nouveautés depuis longtemps !). Et alors que je fouille dans le papier de soie… non je ne rêve pas, il n’y a pas le produit… dommage car il faisait envie ce grand coton carré et texturé dont un exemplaire était collé dans le DP… Et comme je l’ai développé ici, il aurait atterri dans ma salle de bain et sur mon visage, ce qui est toujours bon signe pour la marque !
Voilà pour les petites incompréhensions déceptives qui sont à mon sens de simples erreurs de jugement (tout le monde n’est peut-être pas d’accord, hein, peut-être que d’autres journalistes elles comprennent le coup du DP amélioré d’un cadeau mais sans produit, qui sait ?).
Mais parfois, la journée est égayée par l’arrivée « surprise » d’un portage inattendu, bien
pensé, à la logistique parfaite, qui arrive à point nommé. Par exemple, la semaine dernière, sur les coups de midi et demi, alors que la faim commençait à se faire sentir accompagnée de
l’épineuse et quotidienne question de « J’ai faim mais il me faudrait un truc plutôt régime, si seulement je pouvais avoir un dèj tout prêt ça
m’éviterais de me jeter sur n’importe quoi qui traîne à moins de 1 mètre de mes mains, rapport à la proximité de mon bureau et de ma cuisine », quand on sonna à ma porte et que mon vœu
fut exaucé. Le bon génie des pamplemousses de Floride m’a fait parvenir un plateau repas « détox », à base de pamplemousse bien sûr. Quelle joie ! Bon timing, bon format, bon point donc. Avec en prime la recette de ce que l’on a pu déguster
dans le DP pour pouvoir le refaire… Ze classe, quoi !
Et surtout, bien géré. Parce que parfois l’idée est bonne (envoyer un plant d’aloe pour accompagner un nouveau produit à base d’aloe) mais la réalisation est catastrophique (pot renversé dans le sac, de la terre et de l’eau partout, le sac qui craque car carton détrempé et l’ensemble à la poubelle après avoir perdu 20 minutes à nettoyer son entrée après s’être pris la tête avec le coursier…) Pour finir, dans la famille portage inventif et réussi, je cite Bourjois qui nous a fait parvenir ses derniers gloss dans un biberon/bouteille d’eau réutilisable avec filtre à eau intégré (ci-contre), et en partenariat avec la Croix Rouge. Bref, un sourire dans la journée et un chouette objet qu’on ne refilera pas à la meilleure copine !
Conclusion, merci à tous les bureaux de presse et attachées de presse pour leurs idées et pour nous gâter autant !
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Et en PS, la recette de la petite entrée au pamplemousse… de Floride ! Un peu complexe mais vraiment délicieux, pour vos prochains dîners presque parfaits !
Burger de pomme verte, pamplemousse de Floride, haddock et grenade© FDOC
Temps de préparation : 25 min
Ingrédients pour 2 personnes : 1 pomme
verte Granny Smith, 2 pamplemousses roses de Floride, 300 g de haddock fumé, 1 grenade, 1 poignée de roquette, 300 ml de lait, 125 ml d’eau, 1 cc de graines de sésame, 2 crackers au sésame, 1 CS
d’huile de colza, 1 CS d’huile d’olive, 1 pincée de sel, 1 pincée de poivre, le jus d’un demi-citron
Matériel : 2 mini brochettes
Réalisation : -Peler les pamplemousses de Floride à vif et prélever les suprêmes (segments sans peau), au-dessus d’un bol pour récupérer le jus. Réserver.
-Couper la grenade en deux et récupérer les graines.
-Cuire le filet de haddock 5 minutes dans le mélange lait eau. Puis l’égoutter et le laisser refroidir. Une fois refroidi, rendre en miettes le haddock.
-Mélanger les graines de grenade, les suprêmes de pamplemousse et le haddock dans un saladier. Ajouter l’huile de colza, l’huile d’olive et le jus de pamplemousse. Saler et poivrer.
-Évider la pomme verte, y couper quatre tranches d’un demi-centimètre d’épaisseur dans la largeur.
-Dans chaque assiette, poser une tranche de pomme, y déposer le mélange de pamplemousse et de haddock, puis refermer le burger avec une deuxième tranche de pomme verte. Parsemer de graines de sésame et piquer avec une mini brochette.
-Servir les burgers accompagnés de roquette et de crackers.