Ratée par Toni & Guy, rattrapée par Dessange, pro du blond bébé !
Voici venu le jour du grand déballage, des confessions intimes en place publique et d’un aveu difficile : oui j’ai vécu un drame capillaire. Oui, ca peut arriver à n’importe qui. Même aux meilleures. Même à une journaliste beauté….
Je n’ai jamais eu de problème avec mes cheveux. Faut dire, pendant 10 ans je ne leur ai strictement rien fait. Aucune couleur, pas de coupe, séchage à l’air libre… bref, ma première fois était restée jusque là mon grand amour, le cultissime Toni & Guy, chaine branchée par excellence, là où le coiffeur est habillé en rock star et vous coupe les cheveux sur de la techno. Toni & Guy aussi devenu connu pour son style quasi unique de dégradé intensif et de couleurs bi colores que certaines regrettent encore. Bref, des salons où il ne faut pas trop faire confiance à l’inspiration artistique du moment, soufflée par un cahier de tendance pointu, et où parfois même quand on dit « pas trop dégradé » on se retrouve avec une coupe mulet finissant en queue de rat.
Sauf que moi, j’ai été conquise un jour par une couleur. Celle qui m’a fait passer du blond foncé reflets clairs en été, mignon, à un blond bébé froid classe qui, associé à un carré lissé avec frange façon coupe Crazy Horse s’est transformé en fashion-canon-sexy.
Pourtant, je n’ai pas toujours été heureuse en sortant. Il y a eu la fois ou, sous les cheveux du dessus, c’était hyper foncé, mais bien plus haut que la demi tête normale, (oui, à ce prix là, parfois on ne fait que la demi tête mais ça ne se voit pas). J’ai aussi eu des sortes de taches, comme si le produit n’avait pas bien été réparti. Une autre fois ma meilleure amie à constaté que je revenais d’avoir « fait mes racines » dans l’aprem, et qu’on les voyait encore très distinctement. Pas assez de produit, ou des mèches pas assez nombreuses. Bref, ca commençait à devenir chiant de payer un max pour un résultat à moitié bien, d’être tentée d’y retourner sans oser parce qu’on l’a déjà fait une fois. Et puis surtout, la question intéressante : comment se fait il que quelqu’un qui veut toujours la même chose et par la même « coloriste » puisse connaître des résultats si aléatoires ?
Alors la dernière fois, au bout de 7 passages, je suis sortie sur un « Ben au moins cette fois tu râles pas » (oui, chez T&G on est jeune, on est cool, on se tutoie) j’ai pensé « Pas la peine en effet de raler cette fois, je pense que c’était la dernière ».
Mais quelle ne fut pas mon désarroi quand, une fois à la maison, je me suis rendue compte qu’elle m’avait fait le Roi Lion : rayée, ya pas d’autre mot, des bonnes grosses mèches larges pas très classe à cause du côté bicolore pas du tout fondu… hum, les bons coups de pinceaux bien visibles. Bref, je ne sais pas si elle avait changé de technique mais là, c’était un truc qu’elle ne m’avait jamais fait. Bizarrement, ce n’était pas si choquant avec le brushing, je n’ai pas été génée en sortant, juste à y regarder de plus près, c’était du travail baclé. Alors que quand même, c'est pas censé être la lune! (et ca fait jute 5 foisqu'elle s'occuppe de moi!)
Bref, ma meilleure amie furax pour moi me pousse à y retourner, je ne veux pas, je n’ose pas, bref, il me faut une solution de repli. Me revient alors que Dessange à communiqué recemment sur ses blonds californiens. Une, deux ? J’ose, j’ose pas ? J’attrappe mon téléphone et appelle l’attachée de presse pour savoir si ca l’intéressse que je raconte un rattarapage. Je lui explique que ma vie capillaire est en jeu, et nous prenons rdv à l’Académie où sont formés les coiffeurs et où on peut se faire colorer pour trois fois rien par les apprentis.
Soulagée, j'y vais et je rencontre Charlotte, formatrice. Et là, Charlotte écoute, regarde, et est horrifiée par la grossiereté du travail. Elle m’explique que c’est un problème de technique, que quand on fait des mèches il faut les envisager en fonction du tombé naturel du cheveu. -A ca, c’est sûr elle l'a jamais vraiment fait Ludivine chez T&G…- que c’est en travaillant en diagonale en considérant les épis, et surtout pas en appliquant une technique éculée de mèches « tricotées », qu’on obtient une couleur lumineuse et homogène. Tout tiens donc dans la manière et les angles de séparation des mèches.
Par ailleurs, elle m’explique que chez Dessange, leur spécialité est en effet le blond californien, une technique qui permet de garder la profondeur en racine, pour un effet sophistiqué mais naturel qui évite l’effet masque uniforme d’un décolo complète... et les horribles racines foncées tres droites à la repousse. Elle précise aussi que pour avoir ce que je veux, il faut faire beaucoup de petites mèches pour un effet PRESQUE blond platine, mais que tout tient dans ce "presque" qui fait que ca reste doux et pas poupée décolorée, avec un certain relief. Le produit est minutieusement appliqué, les micro mèches séparées par du côton pour éviter qu’elles ne se touchent et donc ne s’oxydent. Elle me dit aussi qu'il ne faut pas forcément trop chauffer...
Dernière précision (on discute, en plus d’être super forte en blond, elle est sympa Charlotte), je lui demande s’il est bon de ne pas se laver les cheveux avant une coloration, pour les protéger. Elle me répond que non, plus vraiment, que c’était vaguement valable avant car les produits étaient hyper agressifs mais que ca ne vaut plus le coup… et que par ailleurs, si on veut changer de tête, il vaut mieux au contraire les laver avant pour que le coloriste puisse voir leur vraie nature côté couleur, et observer leur placement naturel côté mouvement (pour l’orientation des séparations, z’avez suivi,).
Bref, je sors de sous le séchoir avec un truc terrible : c’est blond, c’est beau, c’est froid (pas doré), c’est uniforme mais pas casque, c’est aussi beau dessus que dessous, sérieux c’est vraiment un très très beau résultat couleur. Un vrai blond norvégien…
Alors voilà, la prochaine fois j’irais chez Dessange. (et entre autre au salon Franklin Roosevelt voir Guillaume, the best coloriste, limite docteur es-blond bébé selon Charlotte la formatrice). En attendant, depuis, j’ai été invitée chez Schwarzkopf pour une couleur. On a fait mes racines (et j’ai raconté mon hisoire). Mais le résultat est moyen car là où le coloriste a appliqué le produit, la couleur est plus dorée avec reflets chads, et le blond moins franc et clair … Comme il n'a pas fait les longueurs déjà bien assez décolorées, pour les préserver, c'est pile sur les racines et la franges que se trouvent les reflets chauds que je n'aime pas. Dommage.
Conclusion, pour l’instant, the winner is Dessange ! Merci Charlotte !
Edit: dès mon retour de vacances, j'ai filé voir Guillaume, ça m'a couté un bras ... sauf que Guillaume s'est complètement planté... explications de la cata capillaire ICI
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