Peut-on appâter une fille en lui proposant un one night stand ?
Ah, elle est bonne cette question, et je me remercie de me l’être posée car je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. Il s’avère qu’un jeune homme est aussi de la partie. En effet, après un premier date sympa mais sans l’étincelle de la passion, après quelques échanges dans le sens de « C’était cool, hein ? Ouai. Bon », le jeune homme se lance et tente le tout pour le tout : il propose d’être mon fuck friend.
Mais il le fait bien, du genre : « On n’est peut être pas fait l’un pour l’autre dans la vie, mais peut être dans un lit » suivi de notes d’humour visant à me montrer qu’il sait que le pari est risqué et qu’il ne veut pas me froisser… ET moi je trouve ça pas mal. Bien amené, avec humour, respect et humilité… Quand soudain, il m’apparaît que cette tendresse arrive en bouquets alors que je ne l’ai pas beaucoup encouragé, voire peu calculé depuis le premier date… C’est alors, donc, qu’une idée incroyable me vient : et si les garçons en étaient parfois réduits à proposer ce genre de plan aux filles les plus indépendantes et les plus wild, quand ils les kiffent, mais qu’elles semblent ne pas être intéressées par le concept « couple »?
Ben oui, à l’heure où tout est à l’envers (ya plus d’saisons ma bonne dame, et ces pauv’zhommes alors, à qui on demande de faire tout
comme leurs femmes, PFFF…), bref, qui sait si nous ne sommes pas arrivés à un tournant sur l’autoroute du métrosexuel, une sorte d’équilibre après des années de féminisme débridé. Les femmes,
telles des amazones urbaines, libres et indépendantes, fuyant l’engagement et ignorant horloge biologique/engagement/mariage avant 35 ans, seraient devenues elles même des enfoirées affectives
face à des mecs gentils, qui, après des années de coup de gloss dans les corones, aimeraient être en couple, simplement, et rechercheraient l’amûûûr.
Ben oui, « it makes sense » ! Et un homme averti en vaut deux! Car dans ce schéma, aux hommes d’échafauder des plans pour nous conquérir sans avoir l’air d’y toucher, en faisant comme si, oh, grand dieu, non, l’attachement n’était pas une qualité mais une chaine à éviter. L’homme se disant alors qu’amener la fille dans son lit sous pretexte de friend fucking (et -donc-lui montre de quoi il est capable sans lui faire peur), l'amènera peut-être, elle, à s'attacher. L’homme utiliserait alors des stratégies amoureuses qui ne marchaient pour nous, filles, qu’une fois sur mille (combien d'entre nous ont tenté le "Je t'assure, moi je ne cherche pas à me caser..." pour revoir un mec dont elles étaient mordues?), mais qui peut être dans le sens homme - femme marcheraient mieux…
Et pourquoi faire semblant de ne-pas-vouloir-s’engager marcherait mieux pour « piéger » une fille au jeu des sentiments, qu’un mec ? Parce que l’homme qui dit ne pas vouloir s’engager peut le penser vraiment alors que la fille… le pense rarement au fond! La cause à la génétique, aux hormones, tout ça… Car oui, j’aime à penser que l’amazone moderne n’est devenue cette hyène en stillettos que pour masquer son très naturel et instinctif penchant pour le couple et la reproduction, et se protéger de son pendant masculin: la propension à papillonner une fois sa petite graine semée, et ses dommages sentimentaux collatéraux (tromperie, séparation, cœur brisé and so on…). Qu’en pensez-vous ? En attendant de savoir si en 2050 nous entrerons dans une ère où, femmes comme hommes, tout le monde sera fleur bleue, j’attends vos réactions !
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