Ma leçon d’humanité et d’humanitaire
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Bien sûr, cette leçon, c’est celle que j’ai reçue, pas une leçon que je donne.
Il y a un mois à peine, j’étais comme beaucoup « au courant » de la « crise des migrants », connectée aux réseaux sociaux, je suivais les infos des traversées dramatiques, des morts… Il y a un mois seulement je n’avais en fait aucune idée de ce qui se jouait en France.
A l’époque, un sentiment de colère commençait à gronder en moi. Cela fait plus d’un an que je vis mal les (mauvaises) nouvelles du monde que chaque matin apporte sur nos écrans. Guerres, barbarie quotidienne de daesh et attentat de Charlie Hebdo avaient semble-t-il préparé le terrain de ma prise de conscience. Avant 2014 je n’avais jamais pleuré à chaudes larmes devant les infos. Les infos ne m’avaient jamais empêchée de dormir. Ces images et ces vidéos monstrueuses de décapitations et autres barbarie made in daesh ont rempli goutte à goutte mon vase intérieur.
Une goutte de trop l’a fait déborder.
La colère a pris la place de la tristesse. En quelque jour ce tremblement intérieur s’est fait pressant, omniprésent. Un grondement que seule l’action permettait d’arrêter.
Le 31 aout, j’ai cherché, j’ai trouvé un lieu où agir (le Lycée Jean Quarré à paris), et j’ai lancé une collecte. Un truc simple : demander autour de soi des produits de première nécessité, des habits, de la nourriture et organiser la livraison.
Retrouvé sur une plage turque 3 jours après, la mort du petit Aylan a logiquement donné à cette collecte une certaine résonance. En parallèle, j’ai commencé à remarquer sur les réseaux sociaux et particulièrement les groupes FB de très nombreuses propositions d’aide, et peu d’organisation en face pour dire aux gens quoi faire. Du coup j’ai pensé à écrire cet article pour « aider les gens à aider » en leur confiant les pistes que je trouvais. Je l’ai mis à jour quotidiennement à mesure que les actions s’organisaient. Et là se sont passées plusieurs choses. D’abord, l’article a été très très repris, au point que l’on me contacte pour participer à un reportage d’Envoyé Spécial. Mais j’ai aussi découvert un monde et des gens que je ne soupçonnais pas. J’ai commencé, forcément, à dialoguer avec tous les gens les plus actifs sur les pages en questions, dédiées aux réfugiés du camp d’Austerlitz, de Jules Joffrin (mairie du 18eme), de St Ouen ou du Lycée Jean Quarré dit la Maison des Réfugiés, anciens de la Chapelle. Ici des militants d’extrême gauche, là des particuliers bénévoles, là encore des associations pro….
Ca + ça + ça a donné un énorme lot de réflexions, et beaucoup d’apprentissages au fil des échanges avec les uns et les autres. Voici le fruit de ces réflexions, qui ont notamment commencé avec le fameux reportage (replay ICI ) : la journaliste m’a posé énormément de questions, histoire de me faire réagir, voir des questions piège je dirais, entre autre petites trahisons entre journalistes comme de filmer quand on ne voulait pas. Au final bien sûr, plein de choses que j’ai dites n’ont pas été retenues, normal, mais j’avais quand même envie de les exprimer. Retour sur les retours que j’ai eu, mon avis, mes convictions…
« Faut agir sur les causes, pas les conséquences »
Ouaip’ j’ai entendu ça. Qu’est-ce que ça veut dire ? Sans doute qu’il faut régler en amont les problèmes qui poussent les populations à fuir… nan, sans déconner ? #evidence Ben attends, bouge pas mec, je vais direct prendre un billet pour la Syrie et buter Bachar, ou éradiquer l’etat islamique. Ou les deux ? Ou rien du tout peut être parce que c’est impossible ducon !
Pourtant je suis d’accord avec l’idée, hein… (qui ne le serait pas ?) mais je pense qu’il faut agir à son niveau. Je pense aussi qu’il est impossible ou disons très difficile aux particuliers d’influencer les actions du gouvernement en matière de politique internationale… Surtout car les tenants et les aboutissants sont inextricables, complexes et que des gens dont c’est sensé être le métier sont payés pour justement étudier tout ça et prendre les décisions. Ou alors, ces gens étant particulièrement inefficaces, on veut changer le système, et good luck with that. Perso, j’ai choisi l’aide directement efficace. Et surtout, l’un n’empêche pas l’autre : on peut être un citoyen responsable, choisir les entreprises que l’on soutient, en consommant et boycottant les uns ou les autres, tout en tendant la main dans l’urgence, tout en sachant que cela résoudra pas les causes. Enfin, un point important : les conséquences peuvent devenir des causes ! Des réfugiés laissés à eux-mêmes, affamés, épuisés, sans argent peuvent mener à plus de problèmes que si on s’en occupe, qu’on les soutient etc… C’est tout le principe de l’accueil des réfugiés : les faire bien pour que leurs différences soient une force et non un problème d’intégration chez nous par la suite. Mais sur ça non plus, on a difficilement la main.
Agir sous le coup de l’émotion
J’en ai déjà parlé dans un précédent article, et je pense toujours la même chose : les émotions ne sont pas forcément une faiblesse mais peuvent au contraire porter des élans encourageants et pleins d’espoir type Charlie etc… Qui même s’ils sont ensuite récupérés par des vautours politiques, apportent toujours quelque chose pour les gens qui ont reçu cet élan des cœurs… Les sentiments sont déclencheurs d’action, et c’est très bien comme ça. (malheureusement, ça marche aussi pour la haine : tu as peur, tu devient agressif, tu fais n’imp’)
Qui aider ou « Et il y a des Syriens ? »
Forcément quand on se lance dans toute action de bénévolat ou humanitaire, on va en général vers ce qui nous touche (voir « émotion » ci-dessus). Comme beaucoup de mamans, j’ai été touchée d’abord par le sort des enfants, victimes particulièrement innocentes des conflits, et aussi par la cause syrienne, bien sûr. Sans doute car ce sont les images que l’on a le plus vues. Evidemment j’ai rapidement compris qu’en réalité, quand on veut aider, il faut aider ceux qui en ont besoin, sans distinction. Pas de Syriens sous la main ? Qu’importe ! Qu’importe qu’au lycée Jean Quarré, à Austerlitz ou a Jules Joffrin il n’y ait pas eu de Syriens, ni d’enfants ou presque. N’en déplaise à cette morue de morano, les Erythréens, Soudanais, Irakiens et autres Afghans méritaient tout autant notre aide, c’est donc sans aucun problème que nous leur avons dédié nos actions et la collecte en question. Et les amis participants à la collecte ont comme nous tous peut être regretté de ne pas pouvoir faire quelque chose pour ces enfants vus au milieu des barbelés en train de traverser l’Europe sous les menaces hongroises et autres mauvais traitements, mais ont comme tout le monde, et moi comprise, eu surtout envie et besoin d’agir auprès de ceux qui en avaient besoin, ce qui fut chose faite.
La bonne conscience et les biens pensants
Pour commencer, en général, ceux qui balancent de genre d’accusations en mode « c’est pour vous donner bonne conscience, vous croyez que 3 couvertures vont changer le monde », ce sont ceux qui, eux, ne font rien. Rien du tout. Même pas par bonne conscience, d’ailleurs, ce qui serait au moins utile ! Non, rien à part critiquer, les cons. Vous aurez compris l’importance que j’accorde à la parole des spectateurs qui critiquent passivement (#meuh). Mais en revanche, il est toujours bon de se questionner. Et en réalité, il m’est apparu que le problème c’est que la « bonne conscience » autant que parfois la gentillesse par exemple, est vue comme négative. Or quel est le problème à avoir bonne conscience ou a faire queluque chose qui apporte la bonne conscience? Le souci c’est qu’en général il y a un sous-entendu : si on a bonne conscience, c’est que l’on n’a justement pas fait quelque chose de vraiment bien, qu’on se repose sur une impression.
Moi je préfère prendre l’expression au premier degré et trouver très bien d’avoir le sentiment du devoir accompli, surtout quand on a en effet accompli quelque chose. Et dans « bonne conscience », il y a conscience hein… une conscience qui manque cruellement à ceux qui ne l’ont ni bonne ni mauvaise, précisément… Appliquons la même vision grammaticale pour l’expression « Bien pensant ». Bien penser, c’est déjà penser, et mieux vaut bien penser que penser à mal comme les racistes qui trollent les pages FB en toute impunité, tremblants de peur chez eux, que de vilains réfugiés viennent leur faire de gros bisous. Si cette collecte est bien pensante, et bien qu’elle le soit, cela n’aura pas empêché qu’il en résulte un soutien concret. #fuckit
Et les SDF alors? Il faut aider près de soi avant le reste du monde.
Oui. Oui oui. Tout à fait. Pas d’ironie là dedans : OUI il faut aider les gens proches de soi, les SDF et tous les autres. Mais pas forcément avant, ou après, ou au prorata de je ne sais quoi.
Et même -dingue- on peut faire les deux !! Oui oui ! Aider les réfugiés dans un lycée du 19eme en apportant des affaires n’a jamais empêché d’aider la vieille dame du quartier à traverser et de sourire aux sans-abris devant le supermarché. En général d’ailleurs, les gens qui font l’un, font souvent aussi l’autre, question de personnalité. Quand on a les autres à cœur, on l’a, point. Pas de concurrence!
Ici encore, ceux qui disent ça sont souvent ceux qui ne font rien du tout justement, ni pour les uns, ni pour les autres. Ni les sourires, ni le coup de main, ni les grandes actions ponctuelles ou sur la durée. Elle serait pas là, la bien-pensance de m… ? Et la mauvaise conscience avec ? « Han, pas bien, tu aides les réfugiés, et le clodo d’en bas alors ? booouh ! » Je les imagine se trémousser sur leur chaise la bouche vide d’argument pour illustrer cette faible pensée (je passe bien sûr sur la lamentable question des SDF qui seraient plus blancs que blancs et de ceux qui se sont vraiment réveillés, dans un sursaut nationaliste puant courant aider « leur » clodo du coin, en mode préférence nationale. Beurk, et même les SFD interrogés trouvent ça naze). En résumé, il faut aider qui on veut.
Et puis non, en fait. Non, il ne « faut » pas aider. On aide si on veut, si on le sent, si on en a envie. On ne peut pas forcer les gens. Ni leur en vouloir de na pas participer. Ni leur reprocher de ne pas bouger leur c… que ce soit pour leur voisine du dessous ou la famille syrienne avec un bébé d’un mois qui dort dans la rue depuis sa naissance Porte de St Ouen. En revanche on peut expliquer, dire, faire savoir et montrer. Moi j’ai pris le parti de « donner l’exemple » non pas en mode reproche mais plutôt en mode inspiration, énergie, transmission, élan etc… en espérant déclencher des choses chez mes proches.
Pour conclure, comme on aide souvent par rapport à ce qui nous touche, mieux vaut soutenir la cause animale, l’écologie, la lutte contre les violences conjugales ou je ne sais quoi que rien du tout.
On ne peut pas accueillir tout le monde
Ca vous rappelle quelque chose ? On l’entend souvent celle-là…Sans doute que l’on ne peut pas « accueillir toute la misère du monde » (version alarmiste), quand par accueillir on pense apporter immédiatement logement, indemnités etc… Mais ce n’est pas parce que l’on aide des réfugiés sur le terrain pour éviter qu’ils ne deviennent SDF que l’on pense nécessairement qu’il faut leur fournir un package doré. Eh non. On n’est pas forcément en mode tout blanc pu tout noir… Je ne suis d’ailleurs pas sure qu’il faille ou que l’on puisse intégrer tous ces gens si différents entre eux, et de nous. Je ne sais pas, moi, ce qu’il adviendra d’eux dans quelques années. Et personne ne le sait, même si les fachos avancent des théories alarmistes basées sur leurs peurs nourries d’inculture nous assurant que ce sera le chaos dans quelques années à cause de quelques milliers de réfugiés.
Est-ce que ces populations, courageuses et endurcies, feront sortir de nos écoles des premiers de la classe futurs chefs d’entreprises guidés par un instinct de survie qui ne les aura jamais quittés depuis leur calvaire ? Ou est-ce qu’ils seront en marge de la société comme autant de « Français de souche » selon la nauséabonde expression con-sacrée, faute d’avoir été suffisamment bien accueillis pour se sentir légitimes chez nous ? Qui peut le dire ?
Alors pour gérer ce tourbillon de questions sans réponses je me suis simplement dit « Je souhaite aider ceux qui sont là, puisqu’ils sont là ». Pas de projection, pas de fantasmes, mais juste du bon sens : en donnant à manger à quelqu’un qui a faim ou un manteau à quelqu’un qui a froid, on ne peut pas se tromper. En leur apportant du café dans la rue, alors qu’il pleut à verse (souvenir de mairie du 18eme récemment, photo ci dessus), et en venant à leur rencontre au lieu de les craindre, on se rassure, on les rassure et soudain on comprend un peu mieux le sens du mot Humanité.
https://www.facebook.com/refugiessyrienssaintouen
https://www.facebook.com/groups/1692298127668210
https://www.facebook.com/groups/Maisondesrefugies
Ca y est, t’es communiste? #politique
Quand on débarque dans ce genre de problème, d’autres étaient là avant, des choses ont déjà été faites, et souvent, les plus visibles et les plus actifs sont des militants, ici souvent de gauche et d’extrême gauche. Perso je n’avais même pas pensé que l’aide quelle qu’elle soit puisse avoir une couleur politique, pour moi ça n’avait rien à voir. Et puis j’ai compris pourquoi ça l’était : au-delà de l’aide humaine, des dons etc… certains souhaitent faire bouger les choses au niveau de l’état, des élus, envoyer un message, faire faire aux mairies ou je ne sais qui ce en quoi ils croient. N’ayant aucune fois en l’état, et peu de notions de qui doit/devrait faire quoi, je n’avais même pas pensé à ça en me lançant. Pour moi l’idée était juste d’aider, spontanée et directe que je suis. Et puis, au fur et à mesure, de liens en lien, on lit des articles, les chaines de TV font des reportages, on apprend de plus en plus de choses, et on fraie avec des amis virtuels bien plus engagés que soi. Je me suis ainsi retrouvée sur des pages très revendicatives, avec lesquelles je suis d’ailleurs souvent d’accord. C’est ainsi que fatalement on devient plus engagé qu’au départ, car on ne peut pas rester sourd à ces révélations. En effet, les militants sont justement là pour dénoncer les choses que l’on ne voit pas et que je n’aurais pas sues, pas vues, autrement qu’en lisant ces articles. Ma naïveté en a pris un coup, forcément, puisqu’en l’occurrence, j’ai ouvert les yeux sur les violences de la police lors d’évacuations de camps, même envers des bénévoles, j’ai eu sous le nez des exemples flagrants de mensonges éhontés (on va faire ceci, pour finalement faire l’inverse) et aussi des exemples d’absurdité et d’hypocrisie comme je ne pensais pas que ce soit possible. (très bien montrées dans ce reportage)
Des exemples ? Des toilettes réclamées dans un camps enfin posées… pour pouvoir être montrées aux caméras le lendemain lors d’une évacuation forcée des lieux, en mode « nous avons mis les moyens ». Ou encore pas plus tard qu’hier, la destruction pure et simple de tentes vides à la Porte de St Ouen, emportant toutes les affaires, papiers etc… de réfugiés dont la mairie savait qu’ils étaient à l’hôtel, avec interdiction par la suite de reposer des tentes, sabotant tout un travail de solidarité, en plus d’être à vomir de mesquinerie, avant de venir « décontaminer le site et évacuer ce matin – on attend la suite). Et sans les militants qui sont sur place à 6h, dorment parfois sur les camps (comme Hervé dans le lycée du 19eme ou encore le docteur Patrick Bouffard (page FB publique pour voir les infos sur St Ouen) qui a assuré une permanence médicale Porte de St Ouen et a alerté sur les conditions sanitaires épouvantables dans ce camps ou des bébés ont attrapé la gale), sans eux point d’infos réelles et fiables. Ce sont eux, ceux qui forcent le passage pour monter dans les bus avec les réfugiés pour voir où on les emmène ou qui tentent physiquement d’empêcher les évacuations douteuses, les héros. Eux qu’on aurait du filmer, pas moi et ma collecte qui devrait être un truc habituel, que chaque citoyen fait de temps en temps…
Bref, pour vous tenir au courant de ce qui se passe depuis le terrain, voici des blogs instructifs… l’avantage quand on raconte ce qu’on a vu, et vécu, c’est que l’on ne peut pas en douter : j’ai moi-même été témoin de certains faits relatés dans ces articles. C’est malheureux, mais tout est vrai… Révolution Permanente ; Réfugiés en lutte et Paris-luttes
Voilà tout ce sur quoi j’avais envie de réagir. Il y a encore de nombreux thèmes à aborder sur ce que je vis et vois depuis le début de ce petit tournant, les guerres d’égo des uns et des autres, dont des associations, pour être en charge des trucs (là sérieux je m’y connais vraiment trop peu pour développer mais en gros c’est toujours pour des histoires de subvention, de visibilité etc… bref, l’humanitaire peut être pourri comme n’importe quel milieu) ; on peut aussi mentionner le fait que pour certains faire des comptes rendus, prendre des photos ce serait comme de prendre les choses à la légère en mode Voyage en Terre Inconnue par une bobo parisienne, un peu comme ces blogueuses crétines qui font des selfies fashion à Calais qui me rappellent les selfies goguenards et non moins déplacés d’ados (vraisemblablement attardés) à Auschwitz et ailleurs. Bon ceci dit, à présent que des réfugiés sont carrément « hébergés » dans d’anciens camps de la mort, les bras m’en sont déjà trop tombés pour m’étonner. La vérité c’est que raconter ma collecte sur FB, m’a permis de partager les suites d’une action à laquelle de nombreuses personnes ont participé et il est important quand on reçoit des dons de montrer aux donateurs ce qu’on en fait. On peut aussi parler des actions de particuliers parfois contre productives quand le manque de coordination et de communication entrave le travail des associations qui connaissent bien le terrain, comme pour le cas particulier des roms à St Ouen expulsés d’un village d’insertion; A ce sujet j’ai appris beaucoup de Sylvie Lhoste dont l’asso Entraides Citoyennes dédiée à tous les nécessiteux fait vraiment les choses très très bien, (à ce sujet lire cet article sur comment BIEN aider).
Une fois que l’on a vu, que l’on a ouvert les yeux sur des situations, une fois qu’on sait, il n’y a plus de retour en arrière possible. Impossible de gentiment revenir à sa vie comme si de rien n’était. En ce qui me concerne, je vais forcément continuer d’agir, de rester contact avec les associations rencontrées, répondre aux demandes qui du coup m’arrivent suite à cette petite médiatisation. Je vais par exemple aider l’association Accueil à la Goutte d’Or qui est venue vers moi par le biais d’une bénévole avec qui on avait organisé des douches solidaires pour la mairie du 18eme. Elle organise des collectes chaque année pour permettre aux familles de s’équiper et d’acheter des choses aux enfants principalement, pour ensuite financer des journées à la mer pour ceux qui ne partent pas en vacances.
Et aussi continuer de suivre les pages FB, répondre aux messages, informer, partager, faire savoir pour « aider à aider ».
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